Heureusement qu'en CI, il y a des personnes consciencieuses et sensées qui ménagent leurs efforts pour éviter au pays, une autre histoire sombre de sa récente histoire. Ces élections de novembre que j'annonce catastrophique pour la CI depuis mon retour du pays sont mises au compte d'irresponsabilités de toute la classe politique ivoirienne
.Le peuple ivoirien dans toute son étendue boycottera ce scrutin et démontrera qu'il n'est plus une marionnette de certains leaders politiques et qu'il ne sera ni passif ,ni manipulable.
La question relative au probable report de la date de l'élection présidentielle prévue pour le 30 novembre 2008 alimente de plus en plus les conversations. Face à ce que l'on pourrait appeler l'inquiétude des Ivoiriens, l'UGTCI a lancé un appel à l'union des forces vives de la Nation. Pour éviter le pire à la Côte d'Ivoire. C'était, en marge du séminaire sous-régional sur " La prévention, gestion et résolution des conflits sociaux et politiques " organisé à l'Hôtel Président de Yamoussoukro, du 26 au 27 août 2008. Dans son adresse à la presse, M. Joseph Ebagnerin, président adjoint de l'UGTCI, a tout d'abord justifié l'organisation de ce séminaire par " le souci de l'UGTCI de communier avec les autres syndicats de la sous-région, pour nous enrichir des différentes stratégies visant à stabiliser les Nations de la sous-région, à la veille des différentes échéances électorales. Pour que les travailleurs aient des meilleurs angles pour apprécier les élections et si possible, éveiller en eux l'esprit critique pour que nos amis travailleurs fassent le meilleur choix ". Poursuivant son intervention, M. Joseph Ebagnerin a indiqué que la participation du Mali, Burkina Faso, Togo, Bénin, la Guinée Conakry, la Suède de la RDC est dans le but de faire asseoir une procédure de solidarité et culture sur la gestion du processus électoral, des conflits sociaux et même politiques dans nos Etats. Notamment, la Côte d'Ivoire, locomotive de la sous-région que nous nous devons de remettre sur les rails. Pour le développement de l'Afrique. Au sujet de la position de l'UGTCI en cas de report de l'élection présidentielle du 30 novembre 2008, M. Joseph Ebagnerin a conclu que "la date du 30 novembre n'est qu'une date de repère. Et que, si tous les éléments qui permettent d'apprécier tout ce qui devra contenir la tenue effective des élections sont vérifiés et avérés impossibles, l'UGTCI avisera et donnera sa position. Parce que, aujourd'hui, il s'agit de l'avenir de la Côte d'Ivoire. Pour ce faire, les fils de ce pays devront se comprendre pour que la Côte d'Ivoire retrouve ses lettres de noblesse. C'est donc dire que le 30 novembre 2008 ne peut pas être pour nous une échéance catastrophique ". |
